J’habite entre deux jambes
Belles, obscures
Oreilles collées à la lisière de leur corsage je les caresse du bon des lèvres
A gauche la musique
Qui tire et pousse ses sons, de mes tympans à ma tête, jusqu’au bout du cœur
A droite la poésie
Délicate, qui sculpte les mots avec ses gouges d’orfèvre
Mes oreilles deviennent mes yeux et respirent leurs images
Je vis entre deux mondes
Deux muses avec lesquelles je prends du bon temps